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Charte aux 19 Communes de la Région de Bruxelles-Capitale
« Pour une prise en compte des motards dans l’infrastructure routière »
En signant la présente charte, les Communes se déclarent prêtes à tenir compte de la sécurité des usagers du deux-roues motorisé et de leurs besoins spécifiques dans la réalisation ou la réparation des infrastructures routières et dans l’aménagement des espaces publics.
Les points prioritaires de la présente charte sont :
1/ La sécurisation des obstacles sur ou le long des voiries communales.
2/ Le choix de matériaux présentant une adhérence suffisante pour le revêtement routier.
3/ Installation d’éléments de voirie avec trapillons incorporés où cela est nécessaire et traitement antidérapant des trapillons existants. (Brevet Belge)
4/ L’utilisation de peintures antidérapantes pour les marquages au sol.
5/ Casse-vitesse, privilégier l’installation de coussins berlinois aux dos d’âne.
6/ Eviter, dans la mesure du possible, l’installation des demi-lunes ou séparateurs de voies (biseautés)
7/ L’entretien des voiries dans les plus brefs délais possibles, lorsqu’elles présentent des nid-de-poule ou fissures.
8/ La réalisation de parkings spécifiques pour les motos.
9/ Installation de bordures chasse-roues en lieu et place de blocs granit ou autres présentant des angles saillants et qui constituent un danger pour le motard.
10/ En règle générale, suivre les conseils de la brochure, éditée par l’IBSR à l’attention des gestionnaires de voiries « Pour une prise en compte des motards dans l’infrastructure »
Les Communes s’engagent à tenir compte des principes ci-dessus, lors d’un nouvel aménagement ou de réparations.
Les problèmes concernant les infrastructures existantes seront évalués et, si possible, adaptés.
L’ADDRM, s’engage à apporter aux Communes tous les conseils et avis qu’elles solliciteraient lors de l’étude de nouveaux aménagements ou lors de l’évaluation des problèmes rencontrés par les usagers de deux-roues motorisés sur le réseau routier communal.
La
Wallonie s’intéresse enfin aux motards !
Charte aux Communes de la Région Wallonne
« Pour une prise en compte des motards dans l’infrastructure routière »
En signant la présente charte, les Communes se déclarent prêtes à tenir compte de la sécurité des usagers du deux-roues motorisé et de leurs besoins spécifiques dans la réalisation ou la réparation des infrastructures routières et dans l’aménagement des espaces publics.
Les points prioritaires de la présente charte sont :
1/ La sécurisation des obstacles sur ou le long des voiries communales.
2/ Le choix de matériaux présentant une adhérence suffisante pour le revêtement routier.
3/ Installation d’éléments de voirie avec trapillons incorporés où cela est nécessaire et traitement antidérapant des trapillons existants. (Brevet Belge)
4/ L’utilisation de peintures antidérapantes pour les marquages au sol.
5/ Casse-vitesse, privilégier l’installation de coussins berlinois aux dos d’âne.
6/ Eviter, dans la mesure du possible, l’installation des demi-lunes ou séparateurs de voies (biseautés)
7/ L’entretien des voiries dans les plus brefs délais possibles, lorsqu’elles présentent des nid-de-poule ou fissures.
8/ La réalisation de parkings spécifiques pour les motos.
9/ Installation de bordures chasse-roues en lieu et place de blocs granit ou autres présentant des angles saillants et qui constituent un danger pour le motard.
10/ En règle générale, suivre les conseils de la brochure, éditée par l’IBSR à l’attention des gestionnaires de voiries « Pour une prise en compte des motards dans l’infrastructure »
Les Communes s’engagent à tenir compte des principes ci-dessus, lors d’un nouvel aménagement ou de réparations.
Les problèmes concernant les infrastructures existantes seront évalués et, si possible, adaptés.
L’ADDRM, s’engage à apporter aux Communes tous les conseils et avis qu’elles solliciteraient lors de l’étude de nouveaux aménagements ou lors de l’évaluation des problèmes rencontrés par les usagers de deux-roues motorisés sur le réseau routier communal.
Nous remercions vivement les Bourgmestres des communes
qui ont répondu favorablement, en signant notre charte, il s’agit de :
1/
Chapelle-lez-Herlaimont (Patrick MORIAU)
2/
Courcelles (Axel
SOEUR)
3/ Thuin (Paul
FURLAN)
4/ Momignies (Albert DEPRET)
COMMUNIQUE DE PRESSE DU MOUVEMENT REFORMATEUR Date : 06 juin 2007
Les deux-roues motorisés
Accroître la sécurité des motards : une proposition de Corinne de Permentier, députée bruxelloise, et de Pierre-Yves Jeholet, député wallon. Le Mouvement réformateur veut que les différents niveaux de pouvoir prennent toutes les mesures techniques possibles afin que la voirie ne soit plus une source de dangers mortels pour les conducteurs de deux-roues motorisés.
Le MR veut :
- l’application d’un taux de TVA réduit sur le vêtement de sécurité ainsi que sur les heures de cours de formations à la pratique du deux-roues motorisé ;
- un véritable plan concerté (régions / communes) de rénovation du réseau routier ;
- rendre effective l’autorisation faite aux motards de circuler dans les couloirs de circulation réservés aux bus. Cette proposition présente de réels avantages tant sous l’angle de la sécurité que sous celui de la mobilité;
- la suppression des infrastructures dangereuses pour les motards (séparateurs de couloirs de bus, bacs à plantes, dos-d’âne non réglementaires, bordurettes, marquages au sol glissants et démesurés, plaques d’égouts déchaussées, etc.) et une collaboration accrue avec l’IBSR pour trouver des solutions de remplacement ;
- l’installation immédiate d’une glissière inférieure sur les glissières de sécurité existantes ;
- l’immatriculation obligatoire de tous les cyclomoteurs à prix coûtant. L’absence d’immatriculation entraîne chez certains un sentiment d’impunité. L’immatriculation responsabiliserait le conducteur grâce à la disparition de l’anonymat de l’usager. Elle entraînerait la diminution des vols de cyclomoteurs et la non-assurance des véhicules ;
- l’immatriculation distincte pour les quadricycles à moteurs (quads, karts, buggys etc.);
- l’intégration du code de la route dans les programmes scolaires dès l’école primaire ;
- la reconnaissance du motard comme usager faible, au même titre que le piéton ou le cycliste, avec pour conséquence la responsabilisation des usagers dits fort.
Le Mouvement réformateur présentera au Conseil communal de chaque commune où il est représenté une « Charte des communes » par laquelle la Commune se déclare prête à tenir compte de la sécurité des usagers du deux-roues motorisé et de leurs besoins spécifiques dans la réalisation ou la réparation des infrastructures routières et dans l’aménagement des espaces publics »
Parce que toutes ces mesures contribueront à plus de sécurité pour les 850.000 adeptes de tous types de deux-roues motorisés.
Parce que les deux-roues motorisés constituent un atout majeur dans une perspective de mobilité durable. Le faible encombrement qu’ils occasionnent les rend attractifs lors des déplacements entre le domicile et le lieu de travail, en particulier sur les axes congestionnés par le trafic automobile. Parce que pour les très nombreux utilisateurs du deux-roues motorisé, la sécurité est extrêmement importante, d’autant que, dépourvus de carrosserie protectrice, leur seule protection en cas d’accident se limite à un casque et quelques vêtements destinés à limiter les effets directs d’un choc ou d’une chute. Pour ces utilisateurs, plus encore que pour les automobilistes et camionneurs, il est vital (au sens premier du terme) que les infrastructures routières ne soient pas un facteur aggravant en cas d’accident. Pensons en particulier aux marquages au sol qui, mal conçus, peuvent se révéler être de véritables patinoires par temps de pluie ou encore les rails de sécurité mal adaptés qui peuvent devenir de véritables guillotines pour les motards ou cyclomotoristes qui glissent dessus ou en-dessous en cas d’accident et cela sans oublier les taques d’égouts qui peuvent représenter un obstacle en saillie ou être extrêmement glissantes sous la pluie.
Il faut également faire en sorte que les aménagements adaptés conservent leurs caractéristiques tout au long de leur durée d’utilisation; il faut en particulier que les marquages au sol soient renouvelés avant qu’ils ne perdent leurs qualités d’adhérence.
Corinne de Permentier Pierre-Yves Jeholet
Historique ! L'informateur du Roi, Didier Reynders, reçoit les motards !